Ne waza » est un terme japonais utilisé dans le Judo Jujitsu qui désigne des techniques au sol, et plus généralement tout le domaine du combat au sol.
Le pratiquant du Ne waza cherche à amener son adversaire au sol puis à prendre une position supérieure pour le pousser à l’abandon à l’aide d’une technique de clé portée sur une articulation ou d’un étranglement.
Les positions recherchées sont celles qui donnent le plus grand avantage pour le pousser à l’abandon (lors de la pratiquesportive).
Les pratiquants apprennent à se déplacer au sol. L’aisance au sol donne l’avantage sur un adversaire même plus puissant. Privilégiant la technique et le placement à la force ou au poids, le Ne-waza est adapté à tous.
Les origines du Jujitsu brésilien « JJB » :
Mitsuyo Maéda (前田 光世?, Maeda Mitsuyo) ou Mitsuo Maeda (18 novembre 1878 – 28 novembre 1941) était un judoka japonais, également catcheur et lutteur. Il fut surnommé Count Combat ou Conde Koma au Brésil, surnom qu’il acquit en Espagne, lors de l’année 1908. Son nom complet après sa naturalisation brésilienne était Otávio Mitsuyo Maeda. Avec Antônio Soishiro Satake, autre nippon naturalisé brésilien, il fit connaitre le judo au Brésil, au Royaume-Uni, et dans d’autres pays.
Mitsuyo Maeda changera le cours des arts martiaux à jamais. Enfant, il pratique le tenshin shinyo-ryu, l’une des nombreuses variantes du jiu-jitsu traditionnel que l’on trouve à cette époque au Japon. À l’âge de dix-huit ans, sa famille l’envoie à l’école de senmon à Tokyo. selon les registres officiels, il commence à s’entraîner au judo en 1897 au Kodokan. Maeda, tout à sa ferveur, prend chaque séance d’entraînement très au sérieux et devient rapidement l’un des espoirs les plus prometteurs entraînés par Jigoro Kano. Les maîtres du Kodokan lui prévoient un grand avenir de judoka.
En 1904, sensei Kano envoie l’un de ses meilleurs étudiants, Tsunejiro Tomita,aux États-unis pour faire une démonstration de judo devant le président Théodore Roosevelt. Mitsuyo Maeda est choisi pour être son assistant. La démonstration qu’ils font à l’Académie militaire de West Point n’enthousiasme vraiment pas les spectateurs. En effet, les deux judokas présentent des katas, c’est-à-dire des entraînements traditionnels de combat contre des adversaires imaginaires, ce qui n’existe pas en occident.
Mitsuyo Maéda fut d’une importance fondamentale pour le développement du Jiu-Jitsu brésilien par son enseignement. Il était également un précurseur et un instigateur de l’émigration japonaise au Brésil. Il a remporté plus de 2 000 combats professionnels dans sa carrière. Il est considéré actuellement comme le père du Jiu-jitsu brésilien.
Mitsuyo Maéda est connu pour avoir été le professeur de Carlos Gracie et donc l’initiateur de la création du Gracie Jiu-Jitsu (également connu sous le nom de Jiu-Jitsu Brésilien). Il entra au Kodokan durant la période dite de la « révolution newaza », pendant laquelle le judo s’orienta très fortement vers le newaza ou combat au sol, suivant les orientations des maitres de Fusen ryu jujutsu arrivés au Kodokan.